La menace d’une invasion et de diverses formes de bombardements, y compris l’utilisation de bombes au phosphore, plane constamment sur nous. Les atrocités récentes en Palestine soulignent encore davantage la cruauté de cet adversaire, faisant preuve d'un manque de respect pour la vie des enfants, des personnes âgées, des femmes et des combattants, sans égard aux conventions internationales établies, aux principes humanitaires ou même au caractère sacré des refuges civils comme les hôpitaux. les écoles et les universités, toutes soumises à la brutalité des destructions et des massacres. Certes, le Liban n’a pas échappé à ces violations, témoignant du ciblage des journalistes, des agriculteurs, des enfants et des civils en général. De plus, le sud du Liban subit des bombardements quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, entraînant le déplacement de milliers de Libanais vers différentes régions du pays. L’escalade des bombardements a progressivement fait gonfler le nombre de personnes, rendant finalement les zones frontalières presque inhabitables.
Le Liban d’aujourd’hui se trouve incapable de supporter le fardeau de la guerre, étant fondamentalement mal préparé à une telle crise. Le peuple libanais est déjà aux prises avec un ralentissement économique et politique, la dévaluation de sa monnaie, une montée en flèche des taux de chômage et de pauvreté, et un secteur de la santé qui est au bord du gouffre en raison du départ de professionnels médicaux et de personnels clés. De plus, les pénuries d'électricité persistantes et généralisées dans toutes les régions du Liban aggravent la situation, entravant considérablement les secteurs cruciaux essentiels au bien-être de la nation.
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